MSB-JLB (Saison 2019-2020)

Après une défaite franchement lamentable à Limoges, où le MSB, non content de rapporter une défaite, a abandonné sans se battre un avantage de 18 points à un adversaire direct pour les playoffs, chacun espérait une réaction contre la JL Bourg, cinquième du classement de Jeep Elite. L’occasion était belle de reprendre la huitième place, car le CSP avait été battu, la veille, à Châlons-Reims. Hélas, sitôt installés dans les tribunes, les supporters apprenaient qu’Obi, de retour d’Italie, était confiné, par mesure se précaution contre le coronavirus, et qu’il ne participerait pas à la rencontre, ce qui n'était pas de bon augure, compte-tenu de son apport et de sa régularité. De leur côté, les Burgiens, eux, étaient au complet, Zack Wright, applaudi lors de la présentation, et Garett Sim, souvent manquants, ayant désormais repris du service.

                               

Suite à un entre-deux favorable, Brandon trouvait Valentin pour l’ouverture du score : 2-0. Benitez, insuffisamment surveillé par son ange-gardien, répondait par un triple : 2-3. Brandon envoyait Cliff au alley oop, ce qui avait pour effet de réveiller le public : 4-3. Andjusic en échec, Brandon allait chercher le panier & one, mais ratait son bonus : 6-3. Peacock, en deux temps, mettait de l’argent au coffre : 6-5. Cliff à la peine, Carmichael s’offrait à son tour un panier garni (2 + 1) : 6-8. Dès lors, le match prenait une vilaine tournure : alors qu’Antoine et Cliff gâchaient des munitions, Johnson, puis Benitez à 2/2, engrangeaient des points : 6-12. JP et Jacques remplaçaient Cliff et Antoine, ce qui ne faisait qu’aggraver la situation. Terry en échec depuis le corner, Andjusic plantait un majoré : 6-15. Elric arrêtait tout. JP débloquait son compteur, alors que Carmichael ratait son tir : 8-15. Si Valentin relançait les siens, en pénétration, Andjusic récidivait derrière l’arc : 10-18. JP cafouillait. Andjusic en échec, Taurean et DJ relayaient Valentin et Terry. DJ s’envolait pour contrer Carmichael, mais les Sarthois égaraient la possession. Peacock faisait la roue : 10-20. JP écopait d’une faute offensive. Pelos en échec, Jacques laissait filer le ballon. Peacock poursuivait son chantier : 10-22. JP se réveillait : 12-22. Brandon et JP cédaient leurs places à Antoine et à Cliff. Les visiteurs envoyaient la balle dans les fraises, mais Cliff mettait trop de force dans son geste. Jacques coupait alors une ligne de passe, avant de rater un panier facile. Carmichael et Antoine entraient les quatre derniers paniers de ce premier quart temps : 16-26.
Lents et maladroits en attaque, permissifs au rebond (6 vs 10) et en défense, les Tangos semblaient mal partis (13 vs 35 à l’évaluation). Même si l’arbitrage ne leur était guère favorable, il fallait réagir…


Un trois-points de Sim climatisait Antarès : 16-29. DJ en échec, Cliff contrait Carmichael, mais la balle restait burgienne. Pelos en échec, Jacques raflait un panier garni (2 + 1) qui faisait du bien : 19-29. Les Manceaux pressaient leurs adversaires qui laissaient filer le cuir. Antoine à la peine, Cliff se chargeait de mettre le couvercle : 21-29. Hélas, Courby sortait de l’ombre, avec un triple : 21-32. Valentin remplaçait DJ. Antoine servait Cliff sur un plateau : 23-32. Vučević rappelait ses troupes. Peacock continuait sur sa lancée : 23-34. Suite à une mésentente des Manceaux, Sim récupérait le ballon et, bien campé sur ses appuis, y allait gaiement : 23-37. Jacques et Taurean permutaient avec Terry et Brandon. Cliff faisait parler sa puissance : 25-37. Toujours derrière l’arc, Sim ne se laissait pas impressionner : 25-40. Si Antoine ripostait sur le même ton, Peacock, seul sous le panneau en sortie de pick’n’roll, maintenait la pression, ce qui n’était pas du goût du public : 28-42. Les sifflets, déjà nombreux, redoublaient, quand Valentin manquait la réception d’une passe. Elric stoppait le massacre. Andjusic signait un vilain 0/2 sur la ligne. Sur les deux occasions suivantes, Antoine et lui rivalisaient de maladresse. Terry transformait deux jets : 30-42. La machine Peacock se déréglait. Brandon allumait une mèche : 33-42. Zerbo faisait du Zerbo. Vučević passait un savo(n) à ses hommes. Brandon à 1/2, Terry interceptait et obtenait une antisportive, à 1/2, lui aussi : 35-42. Valentin saisissait l’occasion d’opérer un rapprochement : 37-42. Terry ayant de nouveau coupé une ligne de passe, Cliff faisait plier le cercle : 39-42. Antarès appréciait. Pelos relançait les siens : 39-44. Brandon en échec, Cliff rattrapait l’affaire, sous les vivats : 41-44. Courby courbait l’échine, mais faisait un pas de trop et Terry en profitait : 43-44. Le volume sonore montait d’un cran ! Peacock ne lâchait pas l’affaire pour autant : 43-46. Brandon contré, Jacques et DJ relayaient Cliff et Valentin. La balle étant demeurée entre les mains du MSB, Antoine allait chercher deux jets, avant de permuter avec Taurean : 45-46. La nouvelle roquette de Sim ayant dévié de sa trajectoire, Brandon zigzaguait jusqu’au cercle : 47-46 !
Ayant retrouvé leur défense, les Tangos réussissaient un incroyable 22-6 (Q2 : 31-20) et viraient en tête à la mi-temps (56 vs 52 à l’évaluation). Restait à régler le problème chronique du rebond (12 vs 19).


Cliff en échec, Andjusic se montrait : 47-48. Valentin entrait d’abord deux jets, puis répondait à un panier de l’inamovible Peacock par un missile longue-portée : 52-50. Johnson en échec, Brandon braconnait deux lancers, à 2/2 : 54-50. Wright réagissait à ce léger break : 54-52. Valentin en échec, Johnson héritait d’une antisportive. Si Cliff passait ses deux jets, la tentative de Terry échouait : 56-52. DJ remplaçait Valentin. Peacock, en mode métronome, grattait un lancer bonus : 56-55. À son tour, DJ se faisait prendre par la patrouille. Alors que Peacock baissait de régime, les Sarthois perdaient le cuir. Johnson n’y arrivait plus. Antoine payait de sa personne : 58-55. Hélas, bénéficiant des largesses de la défense, Pelos plaçait un majoré égalisateur : 58 partout ! Jacques relayait Cliff. Andjusic plaçait un triple dévastateur : 58-61. Si Antoine se cramponnait, Pelos insistait : 60-63. Jacques gaspillait deux précieux lancers, mais Wright expédiait la balle dans les gradins. DJ montait au filet : 62-63. Pelos restait dangereux, mais Jacques ripostait avec un 2 + 1 du meilleur aloi : 65 partout. Malheureusement, ce diable de Sim sortait de sa boîte :  65-68. Antoine essayait de lui rendre la monnaie de sa carte, en vain. JP et Taurean suppléaient Terry et Brandon. Sur la ligne, Carmichael s’appliquait : 65-70. Taurean ayant perdu la possession, Pelos se montrait trop gourmand. JP plaçait une feinte de corps, rappelant à tous quel joueur élégant il avait été : 67-70. Carmichael ne s’en laissait pas conter pour autant : 67-72. Taurean dégoupillait une grenade qui soulageait un peu ses partenaires : 70-72. Andjusic et Antoine à la peine, les arbitres sanctionnait Carmichael pour une faute offensive. Valentin relayait Antoine. DJ laissait un jet en route : 71-72. Le dernier effort d’Andjusic demeurait sans effet.
Les deux équipes se rendaient coup pour coup (Q3 : 24-26), mais, dès que Cliff rejoignait le bac, le MSB sombrait au rebond (20 vs 29). L’issue de la rencontre restait incertaine…


Alors que Courby apportait son écot, Valentin trouvait la mire à trois points : 74 partout. Carmichael et DJ échangeaient les mauvais procédés : 76 partout. Cependant, Jacques anticipait une passe trop téléguidée des Burgiens et filait déposer un lay up : 78-76. Peacock montait sur ses ergots : 78 partout. JP mouillait enfin le maillot : 80-78. Carmichael à 2/2, Jacques se prenait une faute offensive : 80 partout. Brandon suppléait Taurean. Andjusic restait dangereux : 80-82. Cliff renvoyait JP qui venait de perdre la balle sur le banc. Johnson refaisait surface avec le bonus en prime : 80-85. Antoine remplaçait DJ. Valentine et Sim en échec, Brandon ratait sa passe. Après un airball de Peacock, Valentin se montrait lui aussi maladroit. Peacock à 1/2, Brandon semblait hors d’haleine : 80-86. Carmichael retournait le couteau dans la plaie : 80-88. Deux jets de Valentin ranimaient un peu l’espoir : 82-88. Après un marcher d’Andjusic, Cliff écrasait un dunk rageur : 84-88. Vučević temporisait. Terry gâchait encore un lancer, après une faute offensive d’Andjusic : 85-88. Mécontent, le Serbe écopait d’une technique, en prime. Antoine se chargeait d’exécuter la sentence : 86-88. Wright en échec, Brandon envoyait du lourd et faisait lever Antarès : 89-88 ! Une fois encore, le MSB repassait en tête ! Froid comme une lame, Carmichael provoquait une faute et transformait ses lancers : 89-90. À 57 secondes de la sirène, Brandon tentait un second triple, sans réussite. Si Peacock échouait, Wright jaillissait sur le rebond et dérobait le ballon au nez et à la barbe de la raquette mancelle, avant de placer une banderille : 89-92. Elric prenait un temps mort. Brandon, bousculé dès la remise en jeu, ne tremblait pas : 91-92. Temps mort pour la JLB. Encore 7”4 ! Peacock sur la ligne, pour un modeste 1/2… 91-93. Temps mort pour le MSB. Plus que 4”7… Valentin reçoit le ballon, hésite à tenter le trois-points, part en dribble, rate son lay up…


Dans un match rugueux et mal engagé, les Manceaux ont eu le mérite de revenir plusieurs fois au score, s’offrant même le luxe de mener d’un petit point dans le money time, mais leur inertie au rebond (24 vs 39) a permis aux Burgiens de s’imposer sur le fil (Q4 : 20-21). Antoine (14 pts/ 1 rbd / 10 pds pour 22 d’éval), qui signe un double double, aura été le meilleur Manceau, devant Cliff (16/8/0/21), seul à faire le ménage dans la peinture, et Brandon (15/4/7/17), toujours serré de près par la défense adverse. Même s’il a fait le mauvais choix lors de la dernière action, Valentin (16/0/3/13) n’a pas démérité. JP (8/4/0/9) a encore montré ses lacunes défensives, tandis que Terry (6/1/1/5), souvent hésitant quand il s'agit de prendre ses responsabilités, a disparu des écrans après un très bon passage dans le deuxième round. Jacques (8/1/1/6), inefficace dans la raquette, a plutôt déçu, tout comme DJ (5/1/0/4), qui semble chercher son rôle, et Taurean (3/0/2/3), avec un temps de jeu plus limité, il est vrai. Pourquoi, dans ces conditions, cantonner Matthieu sur le banc ? L’absence d’Obi, bien entendu, a pesé lourd et d’aucuns regretteront sans doute que le Président, en fermant la billetterie pour limiter le nombre de spectateurs sous les 5000, n’ait pas plutôt choisi de reporter le match. Quoi qu’il en soit, les Tangos restent coincés à la neuvième place, avant d’aborder une série extrêmement difficile : déplacements à Villeurbanne et à Cholet, puis réception de Dijon. Go MSB !