MSB-SIDIGAS AVELLINO (Poule de BCL 2018-2019)

Après ses récents revers face à Strasbourg et à Nijni-Novgorod, puis son réveil contre le CCRB, c’est un MSB revu et corrigé qui devait affronter, en ce mercredi soir, le Sidigas Avellino, deuxième de sa poule de BCL : Dimitrius parti vers Adélaïde, Jonathan avait, certes, montré tout son talent en Champagne, mais, en l’absence d’Antoine, blessé, l’équipe ne comptait toujours que huit joueurs, ce qui n'était pas sans inquiéter ses fidèles supporters…

                                     

Suite à une interception de Michael, Jonathan ouvrait les hostilités en passant un majoré : 3-0. Le pressing des Sarthois décontenançait quelque peu les Italiens qui égaraient de nouveau le cuir, vite transmis par Jonathan à Richard : 5-0 ! Nichols en échec, Cameron accroissait l’avance mancelle : 7-0. Si Filloy ne trouvait pas sa cible, Jonathan se montrait trop gourmand et le premier nommé, de retour en attaque, ajustait la mire : 7-3. Jonathan réagissait rapidement et s’attirait les faveurs du public : 9-3. Nichols en échec, Richard écopait d’une faute offensive, mais se rattrapait, après un échec de Green : 11-3. Les Tangos marchaient sur l’eau et, suite à une passe de Michael qui venait de couper une ligne de passe adverse, Terry donnait dix points d’avance aux siens : 13-3. Vučinić rappelait ses hommes. Cole en difficulté, Jonathan servait Richard : 15-3. Si Green, puis Richard échouaient dans leurs entreprises, Cole réduisait l’écart : 15-5. Will et Valentin relayaient Richard et Jonathan. Michael à la peine, Cole confirmait ses mauvaises intentions : 15-7. Michael ratait encore un tir, Valentin récupérait un temps la balle, mais Cole poursuivait son effort : 15-9. Cameron en manque de réussite, Green sortait du rouge : 15-11. Will ressortait pourtant un bon ballon pour Terry qui plantait un triple : 18-11. Terry subtilisait ensuite le cuir, sans que les Manceaux parviennent à l’exploiter, de sorte que Cole poursuivait son chantier : 18-13… Michael lâchait les gaz : 20-13. Nichols ayant raté son shoot, Cam tentait sa chance sans succès, à deux reprises. Green s’appliquait : 20-15. Valentin à la peine, les Avellinesi égaraient le ballon. Jonathan et Petr remplaçaient Michael et Cameron. Trop fébrile, Valentin manquait deux tirs consécutifs.
Alors que le MSB avait fait le trou, la sortie de Jonathan et de Richard avait eu des effets désastreux. Cam et Valentin ne semblaient guère inspirés…


Alors que Valentin poursuivait sa série noire, le cercle refusait un tir de Spizzichini. Cam suppléait Terry. Petr en échec, Will voyait le ballon lui filer entre les doigts, mais effectuait un superbe retour pour contrer Sykes. Nichols, hélas, héritait du ballon : 20-17. Sous pression, les Sarthois se précipitaient, tandis que Filloy s’illustrait à trois points : 20 partout ! La belle avance des premières minutes n’était plus qu’un lointain souvenir… Will s’efforçait d’endiguer le flot : 22-20. Nichols, puis Jonathan en échec, le premier nommé se remettait à l’ouvrage : 22 partout… Richard suppléait Valentin. Cam échouait une fois de plus. Sykes ayant perdu le cuir, Michael déposait un joli flotteur : 24-22. Campani à la peine, Michael servait Petr pour un trois-points du meilleur effet : 27-22. Sykes braconnait deux jets : 27-24. Jonathan en faisait un peu trop et Richard ne parvenait pas à garder le rebond. Campani se rachetait : 27-26. Coach Bart stoppait la rencontre. Cam poursuivait sa série noire. Sur un panier & one de Cole, les visiteurs viraient en tête : 27-29. Richard ayant égaré la possession, Green enfonçait le clou : 27-31. Valentin remplaçait Petr et passait aussitôt un triple, sur une bonne passe de Jonathan : 30-31. Cole ne se laissait pas troubler pour autant : 30-33. Coach Éric rassemblait ses troupes. Petr relayait Richard. Remonté, Michael trouvait de l’adresse, derrière l’arc : 33 partout ! Will remplaçait Petr. Sur la ligne, Ndiaye (2/2) donnait la leçon à Will (0/2) : 33-35. Les défenses faisaient la loi : Cole, Jonathan, Cole à nouveau, Cameron, puis Sykes en faisaient les frais. Sur un drop shot de Valentin, Le Mans revenait à hauteur : 35 partout. Valentin, dans la foulée, interceptait et lançait Michael qui obtenait deux jets : 37-35. Terry suppléait Jonathan. Si Cole (+ 2) rétablissait la parité, Will, bien servi par Terry, écrasait un dunk : 39-37. Malgré un dernier temps mort dans les ultimes secondes, les Italiens ne parvenait pas à trouver la faille.
L’adresse fluctuante de Cameron et de Valentin posait problème (Q2 : 19-22), malgré les 14 de Michael à l’évaluation. Le MSB semblait sans arrêt sur la corde raide…



Si Terry interceptait le cuir, Jonathan se le faisait dérober. Cole, puis Michael en échec, le même Cole glissait un orteil hors des limites du terrain. Michael trouvait Jonathan : 41-37. Suite à un nouveau jaillissement de Terry, Cam obtenait deux lancers, à 2/2 : 43-37. Filloy à deux points, Nichols à trois, après une perte de balle des Manceaux, réduisaient à néant le petit matelas que les Tangos venaient tout juste de se constituer : 43-42. Jonathan en faisait un peu trop, tandis que Green se montrait efficace : 43-44. Avellino était devant… Terry et Cam en échec, Ndiaye imposait son physique : 43-46. Si Jonathan était dans le dur, Green faisait preuve d’aisance : 43-48. Les Manceaux, étouffés par la zone des Transalpins, ne s’en sortaient plus. Coach Bart stoppait la série en cours (0-11). Terry ne trouvait pas la bonne trajectoire pour autant, alors que Green se régalait depuis la tête de raquette : 43-50. Michael (+ 2) sonnait la révolte, sans perturber Green : 45-52. Richard, Jonathan et Terry regagnaient le banc, au profit de Will, Petr et Valentin. Le MSB ayant de nouveau perdu la possession, Nichols s’offrait un panier garni (2 + 1) : 45-55. Petr en échec, Ndiaye sanctionné pour une faute offensive, Valentin tentait encore sa chance, sans succès. Ndiaye revenait à la charge : 45-57. Grâce à une jolie passe de Michael, un triple de Jonathan stoppait l’hémorragie : 48-57. Filloy restait d’une régularité de métronome : 48-59. Terry relayait Jonathan. Les défenses se faisaient impénétrables : Michael, Terry, Michael à nouveau, Sykes, Petr et, enfin, Green s’y cassaient les dents. Will servait Petr en hauteur pour une sorte de alley-oop qui tirait le public de sa torpeur : 50-59. Green ne se laissait pas impressionner : 50-61. Valentin sanctionné pour une faute offensive, D’Arcole gâchait des munitions. Très applaudi, Terry passait un majoré : 53-61. Dans les dernières secondes, D’Arcole et Petr, au buzzer, échangeaient des politesses : 55-63.
Alors que tout partait bien (6-0), les Manceaux avaient essuyé un terrible 0-13. Green, en particulier, avait fait preuve d’un réalisme tout à fait remarquable (Q3 : 16-26). A contrario, le passage à vide de Cameron et de Valentin se prolongeait.

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Will laissait encore un lancer en route : 56-63. Il se rachetait pourtant en stoppant la contre-attaque, tandis que Michael lançait Petr : 58-63. Antarès donnait de la voix, d’autant que Petr poussait Sykes à la faute. Michael obtenait deux jets : 60-63 ! Suite à un marcher de Cole, gêné par Will, Valentin ratait l’égalisation. D’Arcole ne faisait pas mieux. Petr cédait sa place à Cameron, après une faute offensive malheureuse. Jonathan interceptait, mais se faisait reprendre. Nichols et Jonathan rivalisaient de maladresse. Le premier cité, toutefois, retournait à l’assaut : 60-65. Cam, puis Ndiaye en échec, Michael ramenait les siens à une possession : 62-65. Ndiaye en échec, Cam se faisait stopper irrégulièrement, sans conséquence pour les Italiens. Filloy, imperturbable, profitait de l’aubaine : 62-67. Coach Éric interrompait la rencontre. Richard remplaçait Will. Avellino dans la pénalité, Michael allait chercher deux lancers : 64-67. Cependant, Filloy ne laissait rien filer : 64-69. Un majoré de Michael, héroïque, relançait le suspens : 67-69 ! Nichols cafouillait et Antarès encourageait son équipe, mais Cameron, maladroit jusqu’au bout, commettait une faute offensive. Sur un majoré bien senti, Cole sonnait l’hallali : 67-72. Dans la peinture, Cam entrait enfin un tir en cloche : 69-72. Poursuivant leur mano a mano, Cole et Cameron rataient chacun une tentative. Cole allait à la pêche aux lancers : 69-74. Richard ressortait un bon ballon vers Terry, bien campé derrière l’arc : 72-74. Tout le monde était debout, à présent. Filloy, pour une fois, ne trouvait pas la bonne trajectoire. En tête de raquette, à une douzaine de secondes de la sirène, Cameron prenait le tir le plus important du match, mais son shoot déviait et heurtait le cercle, au désespoir général. Vučinić arrêtait tout. Petr relayait Richard. Cole signait un énième 2/2 : 72-76. Coach Bart tentait un dernier temps mort. Traqué par les défenseurs, Michael échouait sous le panneau. Nichols lâchait un lancer sur deux : 72-77. Au buzzer, Richard plaçait un ultime panier : 74-77.




Sous les coups de boutoir de Filloy, Nichols, Cole, Green et consorts, les Manceaux, victime de la maladresse d’un soir de Cameron et de Valentin, ont perdu un match qu’ils avaient les moyens de gagner. Malgré la déception, cette défaite apporte quelques éléments encourageants pour la suite. Le premier est sans doute le double-double de Michael (20/1/11 pour 27 d’éval) que l’arrivée de Jonathan (10/3/4/9) — excellent en début de match, avant qu’il ne tente d’endosser le costume, trop grand, du sauveur — semble relancer ; le second est le retour à son meilleur niveau de Terry (11/6/1/15) dont l’activité débordante et les trois triples ont bien failli sauver le MSB. Si Will (5/5/3/11) n’a pas démérité, on peut cependant s’étonner de la manière dont coach Bart a géré le temps de jeu de ses pivots, Hendrix (8/6/1/11) obtenant seulement 18 minutes sur le parquet, alors que tous les indicateurs mettent en évidence sa rentabilité et le surcroît de confiance qu’il apporte à ses coéquipiers quand il est aligné. Si Petr (9/2/0/6) a inscrit quelques paniers spectaculaires, son influence au rebond demeure aléatoire. Pour finir, ne jetons la pierre ni à Cameron (6/5/0/0) — dont on voit bien qu’il n’est pas fait pour le poste 3 où il a parfois évolué durant la rencontre —, ni à Valentin (5/1/1/-2) — sans doute trop perméable au stress : les meilleurs shooteurs peuvent connaître des passages à vide. Si le MSB n’est pas encore hors course en BCL, il n’a plus vraiment droit à l’erreur et, en l’absence d’Antoine, l’apport d’un joueur supplémentaire, évoqué ici et là, paraît plus que nécessaire. À quelques jours du déplacement à Villeurbanne, Coach Bart, décidément, a du mouron à se faire.