MSB-CCRB (Saison 2018-2019)

Défaites à Ventspils et à Cholet, mais victoires contre Dijon et à Avellino, ces derniers temps le MSB qui rit succède au MSB qui pleure… et, avec les blessures de Jonathan et de Terry, les supporters piaffent d'impatience dans l'attente du mystérieux poste 2 qui a été annoncé. Il est vrai que la lutte en tête du classement de Jeep Elite est extrêmement serrée cette saison et que douze à treize équipes se tiennent en quelques points. Le mieux, dans ces cas-là, étant souvent de prendre un match après l’autre, il fallait absolument, en ce samedi soir, garder ses distances au classement avec le CCRB qui se présentait au grand complet avec, dans ses rangs, deux anciens Manceaux, Gédéon Pitard et Yannis Morin, dûment salués par le public…

                               

Les Champenois ayant pris l’entre-deux ouvraient la marque par Schilb : 0-2. Valentin (+ 2) égalisait aussitôt, mais Baron plantait un triple : 2-5. Antoine obtenait deux lancers, vite convertis : 4-5. Hélas, le capitaine sarthois touchait Baron qui s’essayait de nouveau derrière l’arc et se retrouvait sur la ligne pour un 2/3 : 4-7. Si Cam (+ 2) réduisait l’écart, Pitard allumait une mèche pour relancer les siens : 6-10. Michael déposait un flotteur : 8-10. Ebanks, bonne nouvelle, ne semblait pas au mieux. Bien servi par Antoine, Will écrasait un gros dunk : 10 partout. Sur l’action suivante, Passave-Ducteil relevait le gant : 10-12. Déjà à deux fautes, Will cédait sa place à Richard. Schilb en échec, Valentin expédiait un missile : 13-12. Le MSB virait en tête. Terry relayait Antoine. Richard en échec, Morin égarait le cuir. Terry venait en aide à Richard qui venait de manquer un second shoot : 15-12. Dowdell à la peine, Valentin allait glaner deux points dans la peinture : 17-12. Schilb se voyait accorder un panier un peu douteux, Richard ayant écrasé le ballon contre le Plexiglas : 17-14. Manifestement peu en jambes, Richard écopait d’une faute offensive et Morin se régalait : 17-16. Petr suppléait Richard. Derrière l’arc, Valentin avait décidément la main chaude : 20-16. Dowdell grattait un panier dans le petit périmètre : 20-18. Très applaudi, Valentin poursuivait sur sa lancée : 23-18. Ebanks sortait un peu de l’ombre : 23-20. Petr en échec, Cam faisait le job : 25-20. Dowdell envoyait Morin au alley-oop : 25-22. Richard remplaçait Petr. Terry coupait une ligne de passe et filait au cercle… qui repoussait son lay up. Dowdell insistait : 25-24. Richard, en échec, se rattrapait en interceptant le ballon.
Si Valentin était dans un bon soir, ce n’était pas le cas des intérieurs manceaux, qui avaient multiplié fautes et tirs manqués.


Toujours en échec, Richard se vengeait en scotchant Cassier. Les Manceaux ayant perdu la possession, Antoine remplaçait Valentin. Dowdell, depuis le corner, et Petr en tête de raquette arrosaient tous azimuts. Sur un panier de Schilb, le CCRB repassait devant : 25-26. Richard transformait deux jets, tandis que Cam relayait Petr : 27-26. Schilb en échec, Michael ne faisait pas mieux, mais Antoine, présent au rebond, lui offrait une seconde chance : 29-26. Doucouré se montrait : 29-28. Cam donnait le tournis aux défenseurs adverses : 31-28. Passave-Ducteil serrait les dents : 31-30. Petr suppléait Richard, toujours à la peine. Sur la ligne, Passave-Ducteil laissait un lancer en route : 31 partout. Valentin relayait Terry. Attendu côté droit, Petr marquait un joli panier, côté gauche : 33-31. Les défenses prenaient le dessus et Doucouré, Michael, Cassier, puis Antoine en faisaient les frais. Si Petr récupérait le rebond, Antoine, qui cherchait Michael, envoyait le ballon dans le public. Baron, Doucouré, Cam, le festival de maladresses se poursuivait. Les visiteurs, toutefois, perdaient la possession et Valentin sonnait la charge : 35-31. Michael permutait avec Will. Pitard se montrait piteux, mais l’arceau rejetait un bon tir de Valentin. Doucouré s’envolait pour un alley-oop raté. Cédric Heitz arrêtait le jeu. À huit mètres, dans l’axe, Antoine envoyait un majoré qui réveillait Antarès : 38-31. Dans la foulée, le capitaine tango interceptait la balle, mais Valentin se faisait siffler une faute offensive. Pitard sortait en clopinant. Dowdell, puis Cam en échec, Cédric Heitz rappelait de nouveau ses troupes. Sur la ligne, Dowdell se contentait encore d’un petit 1/2 : 38-32. Michael remplaçait Will. Cam enfilait calmement ses lancers : 40-32. Terry arrachait le dernier ballon.
Dans un deuxième round beaucoup plus défensif (Q2 : 15-8 ) que le premier, Antoine et Cam avaient montré la voie. Si l’écart demeurait modeste, le MSB dominait largement à l’évaluation (52 vs 31).


Schilb reprenait du service : 40-34. Will, bien servi par Valentin, ripostait : 42-34. Baron braconnait deux jets, à 2/2, mais Michael passait un trois-points de bon aloi : 45-36. Doucouré à la peine, Cam creusait l’écart : 47-36. Ebanks à 1/2, Cam manquait un panier difficile : 47-37. Ebanks semblait avoir trouvé un second souffle : 47-39. Sur la troisième faute de Schilb, Cam entrait ses deux jets : 49-39. Schilb n’en restait pas là : 49-41. Will ayant perdu le cuir, Dowdell opérait un petit rapprochement : 49-43. Sentant le danger, Antoine dégainait un triple : 52-43. Ebanks faisait de la résistance : 52-45. Michael en échec depuis le coin du terrain, Valentin veillait au grain : 54-45. Dowdell ne lâchait pas l’affaire : 54-47. Valentin, puis Baron en échec, Will laissait filer le ballon. Petr et Terry remplaçaient Cam et Valentin. Ebanks apportait son aide à Baron : 54-49. Terry, Baron, Will, puis de nouveau Baron, de très loin, gaspillaient des munitions. Richard remplaçait Will. Antoine allumait une mèche, histoire d’écœurer l’adversaire : 57-49. Petr contrait Ebanks, tandis qu’Antoine remettait le couvert : 60-49. Heitz stoppait le carnage. Schilb revenait motivé et entrait un majoré : 60-52. Antoine se montrait trop gourmand. Michael récupérait pourtant le ballon, mais Petr manquait sa réception. Schilb en échec, Antoine ne faisait pas mieux. Valentin le relayait. Schilb, puis Petr héritaient l’un après l’autre d’une faute offensive. Pitard se voyait trop beau. Bien démarqué, au ras de la ligne, Michael lui donnait la leçon avec un buzzer-beater ravageur : 63-52.
Si Antoine et Michael avaient pris le relais de Valentin, Schilb et Ebanks s’étaient un peu réveillés, de sorte que l’écart n’était pas encore décisif (Q3 : 23-20). Les Manceaux, toutefois, gardaient leurs adversaires à distance.


Richard et Pitard échangeaient des politesses : 65-54. Malgré une passe géniale de Richard, Terry cafouillait sous le panneau. Schilb insistait : 65-56. Valentin ratait un de ses jets : 66-56. Pitard allumait un pétard : 66-59 ! Richard recouvrait ses sensations : 68-59. Ebanks en échec, Michael se faisait déposséder du ballon. Ebanks braconnait deux jets, sans parvenir à en convertir un seul. Richard, Dowdell, puis Michael butaient sur les défenses. Cam et Antoine remplaçaient Petr et Michael. Dowdell, en deux temps, entrait un deux-points : 68-61. Cam en échec, Ebanks allait chercher le panier & one : 68-64. Le CCRB revenait à - 4 ! Cam jouait en pick’n’roll avec Will, dans le dos de la défense rémoise : 70-64. Grâce à une interception de Cam, Michael provoquait la cinquième faute des visiteurs et transformait ses deux jets sans sourciller : 72-64. Déchaîné, Cam dérobait le cuir entre les mains de Passave-Ducteil qui signait sa quatrième faute. À 2/2, Cam ne tremblait pas : 74-64. Le MSB se donnait de l’air, tandis qu’Ebanks, impuissant, expédiait un gros parpaing dans les airs. Will enfonçait le clou : 76-64. Sur la ligne, Schilb s’appliquait : 76-66. Will combinait avec Cam : 78-66. Morin à la peine, c’était au tout d’Antoine de passer ses deux jets : 80-66. Baron en échec, Antoine lui soustrayait le rebond et fonçait au cercle, en s’appuyant sur Terry : 82-66. Après un temps mort de leur coach, les joueurs du CCRB se précipitaient et égaraient la balle. Terry manquait un tir lointain. Baron ressuscitait de ses cendres : 82-68. Antoine remontait le ballon, repérait Michael démarqué sur l’autre côté du terrain et lui délivrait une offrande pour un triple superbe : 85-68. Tout heureux de leur coup, les deux complices se congratulaient avec chaleur. Passave-Ducteil obtenait deux jets : 85-70. Petr remplaçait Cam, Jacques Terry et Brahim Antoine. Jacques en échec, Dowdell ne se relâchait pas : 85-72. Michael déposait son flotteur spécial : 87-72. Le tir de Baron dévissait et Michael allait braconner deux jets supplémentaires : 89-72. Essoufflé, Passave-Ducteil laissait échapper le ballon. Jacques en échec, Baron grappillait un ultime panier, à la sirène : 89-74.


Même si le CCRB est revenu plusieurs fois à deux ou trois possessions, sous l’impulsion de Schilb et Ebanks, les Tangos ont toujours su trouver les solutions pour reprendre leurs aises. Antoine (18 pts/4 rbds/6 pds pour 26 d’éval) est le MVP de la soirée (à 4/5 à trois points), mais Michael (19/4/5/24) s’est, lui aussi, montré à son avantage (3/6 derrière l’arc), tout comme Valentin (18/3/4/19), surtout en première mi-temps (à 3/6 lui aussi). Cam (16/1/2/16) a encore ébloui Antarès avec ses stepbacks et ses reverses irrésistibles et Will (8/7/2/14) a fait une bonne seconde période. En revanche, Petr (2/4/1/6), souvent emprunté, Richard (6/3/0/2) inhabituellement maladroit et Terry (2/4/1/3), toujours loin de son meilleur niveau, ont plutôt déçu. La brève apparition de Brahim et de Jacques, dans les deux dernières minutes, aura permis de ménager un peu les forces, avant la réception, mardi, de Wloclawek, qui s’annonce décisive pour le club, qui espère poursuivre son parcours en BCL, en attendant Levallois samedi…