Présentation du BCM Gravelines Dunkerque

Impressionnants de maîtrise à l'ASVEL et à Orléans ; tout aussi impressionnant d'impéritie à domicile contre Vichy, le MSB reçoit les nordistes du BCM Gravelines. Déjà victorieux à l'aller, dans l'un de leur meilleur match de l'année (et portés par un JP Batista en état de grâce), les Manceaux ne souffriront d'aucun complexe de supériorité, d'autant plus que l'exigeant public d'Antarès est las des défaites, et attend donc avec impatience de voir à la maison le même visage que celui affiché devant les caméras de Sport .
Souhaitons que les hommes de JD Jackson, a l'approche des moments décisifs, retrouve enfin la sérénité devant leur public et qu'il fasse (enfin) rugir celui-ci de plaisir .

Ben WOODSIDE : Peut-être le meilleur meneur du championnat. Maîtrisant tous les aspects du poste, Ben est un des hommes de base du BCM. Son excellente saison n'est pas étrangère à celle des nordistes. Avant toute chose, si le MSB veut espérer faire un exploit, il faudra limiter son rendement.
Jonathan ROUSSELLE : La doublure au poste de meneur, surtout depuis la blessure de Yannick Bokolo. Ce jeune joueur est en train de découvrir le monde pro depuis 3 ans et essaye surtout de grappiller du temps de jeu sur les postes 1 et 2. Très adroit, Jonathan doit gagner en dureté pour espérer faire carrière au plus haut niveau.

Yannick BOKOLO : Depuis qu'il a quitté la cité cénomane c'est vraiment "Bienvenue chez les ch'tis" pour Yannick. On connaissait bien ses qualités physiques, sa défense, mais on a aussi découvert un tireur extérieur loin d'être ridicule (près de 33% sur les 3 saisons) et un passeur inspiré. Même s'il assure la rotation sur le poste 1 après Woodside, Yannick est désormais un vrai poste 2 qui joue libéré de la pression de l'organisation du jeu.
Victime d'une déchirure au mollet droit, le 2 avril contre Chalon, il ne devrait, sauf guérison miraculeuse, pas pouvoir participer au match de samedi.
Jeff GREER : Si l'on se contente de regarder ses stats, on se dit que Jeff n'est pas vraiment un danger dans cette équipe et qu'il est devenu un simple joueur de complément. Ce serait oublier que, s'il ne score plus beaucoup, son bras est toujours aussi précis (39% à 3 points) et surtout que ce joueur est un gros défenseur. De plus, avec l'absence de Yannick sont temps de jeu a pris de l'importance... Et il sait le mettre à profit.

Rudy JOMBY : Capable d'évoluer aussi au poste 2, Rudy n'est certes pas le danger offensif le plus important de cette équipe, la faute à un shoot pas vraiment très fiable... Mais, par contre, en défense et en impact physique il est difficile de lui trouver un équivalent dans notre championnat. Doit s'acheter un tir s'il veut devenir un joueur majeur.
Juby JOHNSON : Le parfait complément de Jomby. Spécialiste du tir longue distance, de préférence décisif, Juby est, en plus, un monstre de professionnalisme, qui n'a pas hésité à revenir jouer les play-offs l'année dernière malgré un drame personnel. Un joueur à surveiller comme le lait sur le feu dans les derniers instants du match (et même avant ).

Cyril AKPOMEDAH : Du jump, de la mobilité, du shoot et de la défense. C'est court comme description mais cela résume tout à fait le bonhomme : pas besoin d'en faire des tonnes, de tenir le ballon pendant des heures pour être efficace. Cyril sait se placer, des deux côtés du terrain, et vous punira dès que vous lui ouvrirez un petit espace.
Dounia ISSA : À l'annonce de sa signature, beaucoup se sont demandé ce que ce joueur allait faire dans un club où le poste 4 était déjà bien occupé, et par un excellent joueur. C'était oublier que, si Dounia est référencé comme un 4 à cause de sa taille modeste pour un intérieur (1m98), sa mobilité, sa détente et surtout sa volonté lui permettent de tenir aussi le poste 5, ce qu'il fait la plupart du temps. Loin d'être le joueur le plus doué offensivement du championnat, Dounia est par contre une arme de dissuasion de premier plan en défense et une assurance tous risques au rebond. Avec Akpomedah ils forment un duo de contrôleurs aériens unique en France et un danger permanent pour quiconque s'aventure dans leur raquette.

Mouhamed SAER SENE : Près de 11,5 rebonds et 2,5 contres par match l'année dernière. Voilà, qui vous donne une idée de ce que ce joueur peut apporter à une équipe. Véritable tourelle défensive Mouhamed a mis du temps pour s'adapter au jeu de sa nouvelle équipe et ainsi se faire sa place dans un collectif bien huilé. Mais depuis, il a sorti quelque belles feuilles de stats ce qui fait que l'on peut se demander quelle équipe peut lutter avec celle du BCM dans la raquette. A priori... aucune
Fréjus ZERBO : Un monstre physique. "Station balnéaire du Var" (désolé ) n'est pas le joueur le plus technique qui soit mais il a l'avenir devant lui. Son impact est évident au rebond, mais il doit désormais développer des qualités offensives, pour s'affirmer comme autre chose qu'une simple 4ème rotation pour 5 minutes.

Christian MONSCHAU : Un fan de stats. Les réunions de famille doivent être passionnantes, pour un fondu de basket, avec son frère Jean-Luc qui partage avec lui son goût de l'analyse chiffrée. Mais "Kiki" n'est pas qu'un statisticien avec une plaquette. Ses résultats parlent pour lui, ses coups de gueule vous remonteraient un mort, et son sens du jeu lui permettent bien souvent de trouver la faille chez l'adversaire.